Caroline Gagné, artiste

Autofading_Se disparaître

Installation et réalité virtuelle
2021

Production
2020, Sporobole, Sherbrooke

Diffusion
2021, BetaLab, Sporobole, Sherbrooke
2021, Galerie des arts visuels, École d'art, Québec
2022, Clairières , Oboro, Montréal
2023, Nouveaux environnements : approcher l’intouchable, Molior, Le Livart centre d’art à Montréal Commissaire : Nathalie Bachand

Article
L'expérience esthétique par le geste, Aurélie Besson, 2023, Vie des arts numéro 269
Lisanne Nadeau, 2023, Les cahiers no 14

Résumé
L'œuvre fait appel aux technologies de la réalité virtuelle et de la composition sonore non linéaire pour interroger, d'une manière poétique, la présence de l’être humain dans son environnement. En portant le casque, le spectateur se voit plongé au cœur d'une forêt générée en données « points cloud », qui évolue selon l’attitude d’observation et d’attention qu’il privilégie. 

L’expérience débute dans un environnement virtuel balayé par le vent, la neige et le brouillard. Lorsque le spectateur adopte des mouvements lents, le vent se calme et le brouillard se dissipe. Des bruits apparaissent progressivement : un ruisseau coule, un battement d'ailes surgit, un craquement ou le froissement d'une herbe sèche se manifeste à ses pieds. Plus l’observateur ralentit ses gestes et tient une posture d’observation, plus les micromouvements de la forêt deviennent perceptibles et se multiplient. Ainsi, les sons et les animaux semblent se rapprocher, des oiseaux apparaissent, un pic martèle un arbre... Cette quiétude truffée de détails délicats s’effondre dès que l’observateur fait un geste soudain. La tempête se lève alors, ne laissant perceptibles que des ombres de particules volatiles en train de disparaître.

L'œuvre dans l'espace
Dès lors que le visiteur passe la porte d’entrée de l'espace de diffusion, il voit, projeté sur un écran suspendu, la scène de réalité virtuelle depuis un point de vue extérieur de ce qui est visible dans le casque. Puis, il voit une fausse roche en fibre de bois découpée d’après la modélisation d’une roche réelle et le fameux casque posé dessus. C’est ce dernier qui déclenche l’œuvre quand il est manipulé. Ces éléments, tels des repères visuels et physiques, instaurent des allers-retours entre le monde réel et le monde virtuel.

Collaborations
Intégration technologique : Renaud Gervais
Enregistrements : Caroline Gagné et Christophe Havard
Musique originale : Christophe Havard
Composition de l'environnement sonore : Caroline Gagné
Modélisation du rocher virtuel et fabrication de l’élément sculptural réel : Carl-Dave Lagotte
Mise ne page des segments textuels : Marie Tourigny

Documentation photographique :
Galerie des arts visuels : Michel Boucher
Oboro : Paul Litherland

Co-production 
Sporobole centre en art actuel
0/1-Hub numérique Estrie
​La Chambre Blanche

Avec le soutien de Conseil des arts et des lettres du Québec 

Intégration technologique : Renaud Gervais 
Enregistrements : Caroline Gagné et Christophe Havard
Musique originale : Christophe Havard
Composition de l'environnement sonore : Caroline Gagné
Modélisation du rocher virtuel et fabrication de l’élément sculptural réel : Carl-Dave Lagotte