Un iPhone joue une composition sonore multipiste tout en recevant les données d’un capteur de vibration placé à proximité.
Une situation évolutive qui commande une attitude d’observation et d’attention, une disposition d’écoute.
Rivages se décline en trois parties ; un livret imprimé, un album audio numérique et une installation sonore-cinétique.
En arrivant dans la Valle del Borello, où est situé Rad’Art, j’ai été étonnée par la manière particulière dont y voyageait le son et le silence.
Projet réalisé en duo avec Thomas Straub
Biennale de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli
Le bruit d’une branche d’arbre qui, dans le tourment du vent, agissait comme un archet frôlant une coursive de métal a été un déclencheur pour cette création.
Deux sculptures de facture légère incluant des cornets munis de haut-parleurs soulignent délicatement l'horizon.
Équilibre fragile entre les bruits délicats d’une présence matérielle immense et les vibrations de la matière qui s’altère, avec des instants de synchronisme ou de décalage entre ces éléments.
Le jeu de l'oie synchronise une série de motifs formés par des voiliers d'oies traversant le ciel durant leur migration avec un agencement harmonico-mélodique automatiquement joué au piano.
Pour Les Altitudes, le sentiment d'un jardin, écosystème tangible et imaginaire, sert de point d'ancrage aux explorations, improvisations et haïkus sonores.
Située à l’étage de la Maison Drouin, cet espace intimiste se révèle par des indices traçant délicatement les contours d’un passé en continuation dans le présent.
Caroline Gagné et François Lamontagne s’intéressent à la nature instable de la glace ainsi qu'à sa capacité à contenir et à faire perdurer la matière.
Texte inspiré de la performance The 2 Of Us de John Jon.
Tels des fossiles étranges, des éléments chauffants provenant de divers appareils électriques sont emprisonnés dans la glace.
Les participants ont été invités à porter une attention sans hiérarchie aux sons présents dans leur environnement.
Le processus de réalisation de Les erres découle d'une expérimentation du rapport au paysage faite, à marée basse, lors de déambulations solitaires et quotidiennes.
Trois éléments distincts composent cette installation située à la lisière des espaces intérieur et extérieur du bâtiment. Sur le terrain de l'école, on découvre d’abord une sculpture reproduisant partiellement l’empreinte d’un érable argenté qui pousse de l’autre côté de la rue.
Pour réaliser ce projet, j’ai, d'abord, expérimenté le temps du voyage sur un porte-conteneur de 300 mètres de long, le MSC Ilona.
We Want Something From You est une expérience pratique et une exposition de groupe organisée par Richard Ibghy et Marilou Lemmens en collaboration avec cinq artistes canadiens et internationaux.
Suivre son cours est le moulage en béton d’une partie du tronc d’un frêne qui pousse sur la berge de la rivière Saint-Charles dans le secteur du Parc Victoria à Québec.
Le nœud m’apparaît porteur à la fois des notions opposées de souplesse et de rigidité.
La contrainte, implacable, du cadre se trouve, elle aussi, soulignée par le dédoublement, particulièrement sensible à l'endroit où la frontière est traversée par le bateau en mouvement.
C’est le passage d’individus à proximité de l’espace de présentation qui, dans cette œuvre évolutive, entraînait l’apparition progressive du sentiers.
Au départ, nous cherchions à trouver une situation de transition entre l'image et le son.
Issus des banques sonores du centre de recherche en acoustique marine de l’Institut des sciences de la mer de Rimouski, on entendait deux sons distincts.
J'ai voulu mettre en relation le bruit et le silence associés à l'action et à la présence du vent.
Le mot isolées qui se trouve dans le titre fait référence à l’isolation thermique. Pourtant se glisse aussi le mot isolement dans le sens d'éloignement.
Ces petites fenêtres montraient autant de vidéos en boucle de sacs de plastiques accrochés aux arbres, qui comme les pop up, sont perçus dans cette oeuvre comme le reflet de nos habitudes de consommation.
Cette intervention met en relief notre rapport à l’usure, celle que nous créons sur la matière urbaine.
Des broderies de moineaux de ville sur pellicule de vinyle transparent sont déposées dans des bassins d’eau en béton représentant l'usure créée par les passages répétés des pieds des enfants sous les balançoires.